Paris Saint-Germain FC - Mo' money, mo' problems

Démarré par Ashura, Mai 10, 2012, 07:48:06 PM

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Kaji

CitationZlatan Ibrahimovic a accordé un long entretien au journal L'Équipe, au cours duquel le buteur parisien s'est étalé sur la Ligue 1, la Ligue des Champions, mais également son style de vie et son état d'esprit en général.

« Je suis venu ici pour rester fidèle à ma façon de jouer, a-t-il notamment expliqué. Je fais mon job. Après, les commentaires des uns, les articles des autres, il y en aura toujours et partout. Ce qui m'importe, c'est que mes coéquipiers et mon entraineur soient satisfaits de mon travail. S'ils sont contents, je suis content. Le reste, l'environnement, disons que ça fait partie de ce métier. »

La place du PSG en Europe : « Aujourd'hui, nous ne sommes pas encore la Juventus, l'Inter Milan ou Barcelone. Mais il y a ici un gros potentiel pour atteindre un jour leur dimension. Il y a la qualité dans notre équipe. Ce qui manque à Paris, c'est cette habitude de remporter des titres importants. Mes précédents clubs sont des équipes qui gagnent. Le PSG, lui, n'a pas gagné un titre de champion depuis très longtemps. Il faut d'abord commencer par gagner un tel trophée, comme Manchester City vient d'y parvenir cette année. Il y a trois ans, City c'était quoi ? Rien. Personne ne s'intéressait à eux. Maintenant, ils se sont mis à gagner et ils font parler d'eux. Paris doit suivre le même chemin. Les gros clubs ont pour devoir de gagner. C'est ce que les gens attendent d'eux. Mais la victoire ne vient pas d'un coup de baguette magique. Cet été, Thiago Silva, Lavezzi, Verratti et moi, on a signé ici. Or, nous sommes quatre joueurs appelés à jouer régulièrement dans cette équipe. Ce n'est pas rien, quatre joueurs sur onze. Car une équipe, c'est comme une machine avec des rouages. Quand vous changez plusieurs pièces, il faut un peu de temps pour que la machine se mette à bien tourner. A mes yeux, il ne faut pas forcément se focaliser sur la Ligue des Champions. Le plus important, ce qui est capital même, c'est de remporter le Championnat de France. Quand vous asseyez votre domination dans votre propre pays, après vous pouvez penser à l'exporter en Europe. Attention, attention, je veux gagner la Ligue des Champions ! Mais prenons les choses match après match, étape après étape. »

La place de la Ligue des Champions : « J'ai gagné tous les titres possibles, sauf celui-là. Je me dis que si je le remporte un jour, tant mieux. Mais si je n'y parviens pas, cela ne voudra pas dire que j'ai raté ma carrière. D'ailleurs, il y a un phénomène dans le football, 'O Fenomeno', qui ne l'a jamais gagné. Il est brésilien et s'appelle Ronaldo. Je ne pense pas qu'on puisse dire qu'il a foiré sa carrière... Moi, je me dis que si je le gagne, ce ne sera pas parce que Zlatan aura été le meilleur, mais parce que mon équipe aura été la meilleure. C'est ça, la Ligue des Champions. »

Sa saison à Barcelone et ses relations avec Guardiola : « Dans ma carrière, cela restera une saison à part. Les six premiers mois à Barcelone ont été fantastiques. Puis, quelque chose s'est produit. Encore aujourd'hui, je me demande d'ailleurs ce qu'il s'est passé. Je n'ai pas la réponse. Mais peu importe. J'ai beaucoup appris là-bas. Moi, où que j'aille, je fais mon job. Mais si un club m'achète 17 millions d'euros (50 en fait) et ne me fait pas jouer, c'est son problème, pas le mien. Peut-être que quand une personne se décidera à ouvrir sa bouche, on comprendre ce qu'il s'est passé. Cette personne, bien sûr, c'est Guardiola. Moi, je dirai juste une chose : un plus un, ça ne fait pas onze, ça fait deux... C'est simple, non ? »

Son instinct de buteur : « Que vaut Pippo Inzaghi en tant que footballeur ? Ce n'est pas vraiment un footballeur. Mais il possède un énorme instinct de tueur devant le but. C'est sa qualité. Capello, lui, trouvait que j'étais un footballeur fantastique mais que je devais être plus efficace face au but adverse. Donc il m'a forcé à m'entrainer pendant des heures et des heures pour que je m'habitue à frapper et à marquer plus de buts. Cette méthode visait à me mettre en tête que le but était ma mission essentielle. Pour bien jouer, j'ai besoin d'être fou. Pour marquer des buts, c'est autre chose. Cela dépend notamment de la performance de votre équipe. Quand vous marquez, c'est toujours grâce à vos coéquipiers. »

Ses qualités dans le jeu : « Au début de ma carrière, je cherchais plus à être spectaculaire. Désormais, je pense d'abord à ce que je dois faire pour gagner le match, car telle est la finalité. Chaque joueur a son style, sa personnalité, son caractère. J'aime faire la différence. J'aime être celui que les gens regardent en se disant : 'Merci'. C'est pour ça que je m'entraine dur chaque jour. Je ne suis qu'un joueur parmi vingt-deux au PSG. Mais disons que quand c'est moi qui fais quelque chose de bien, ça se voit un peu plus. Et si je devais faire quelque chose de mal, ça se verrait encore plus. »

L'image véhiculée par les médias : « Les gens parlent de ce qu'ils veulent. Ils me jugent sans même me connaitre. Mais ça fait partie du folklore, j'aime ça. Plus ils écrivent de conneries, mieux c'est. Parce que ça me donne plus d'énergie et plus d'adrénaline pour faire encore mieux sur le terrain. Je ne cherche pas à être parfait. Je n'aime pas, d'ailleurs, l'idée de perfection. Pour moi, personne n'est parfait. Celui qui se dit parfait, c'est la plus grosse merde... Si je commence à me détendre, ce ne sera pas bon. Quand vous êtres satisfait de vous-même, vous vous endormez. Pour être bon, il faut se sentir en colère. J'ai besoin d'avoir une rage en moi pour être bon sur le terrain. [...] Je suis un footballeur, et je suis ici pour jouer et faire de mon mieux. Après, comment dire ? Je suis né comme ça. Je mesure 1.96m, je pèse 100kg. C'est Dieu qui m'a façonné ainsi. Si j'en suis là, aussi, c'est grâce aux joueurs que j'ai côtoyés tout au long de mon parcours. Je me souviens de vos compatriotes Patrick Vieira et Lilian Thuram. Je les voyais s'entrainer comme des fous tous les jours. Si vous vous considérez comme un monstre à part, vous perdez cette envie de vous faire mal à l'entrainement.[...] Je suis simplement moi-même. Je sais que j'ai de grandes responsabilités ici, mais ce n'est pas pour ça que je plane à dix mille mètres d'altitude. Je garde les pieds sur terre. Quand je dis que je n'oublierai jamais d'où je viens, ce ne sont pas des paroles en l'air. »

Le niveau de la Ligue 1 : « Elle est difficile. Elle n'est pas moins forte que les autres Championnats. Physiquement, ici, tout le monde est puissant et balèze comme moi. Je n'y étais pas habitué. C'est un paramètre auquel je dois m'adapter. Et puis, je constate que tout le monde est très motivé pour battre Paris. Dans les yeux des gens, je ne dis pas des footballeurs, mais des gens autour, je sens comme un désir très fort de faire tomber ce Paris-là. Les gens ne veulent pas voir Paris tout rafler, ils veulent qu'il échoue. Mais pour moi, cette atmosphère est très positive. Elle stimule encore plus. Les gens doivent bien se rendre compte que le PSG est en train de donner une dimension internationale à la L1. »

Sa vie à Paris, et l'argent : « Paris est une capitale fantastique. C'est vraiment une ville énorme, que je ne connaissai pas avant de signer ici. J'adore le côté international de Paris, beaucoup plus développé qu'à Milan et Barcelone. Il y a des Starbucks, plein de magasins. [...] Ça vous fait plaisir que je sois là ? Sérieusement, je vous demande ça parce que ça ne fait pas plaisir à tout le monde, ce que le PSG est en train de construire. Même des hommes politiques font des commentaires négatifs, parfois... Mon prix ? Pour avoir de la qualité, il faut mettre le prix, non ? La qualité n'est pas gratuite. Après tout, cet argent va générer plus d'impôts pour la France. Donc les politiques devraient plutôt être contents, non ? C'est très étrange, tout ça... Vous savez, l'argent, j'en avais déjà beaucoup gagné avant de venir ici. Je suis venu à Paris pour le défi proposé. Après, c'est vrai, il y a un marché. Quand vous partez, c'est pour gagner au moins autant. C'est donc le challenge sportif qui m'a attiré. Je ne cours pas après l'argent. Même si j'arrêtais ma carrière aujourd'hui, je pourrais très bien vivre jusqu'à la fin de mes jours. »

« J'aurai toujours une colère en moi. C'est mon problème. Je ne suis jamais satisfait. Je veux toujours plus. Mais c'est aussi cette rage qui a fait ce que je suis devenu aujourd'hui », a-t-il conclu.

http://www.canal-supporters.com/archives/69321


NERDFOU


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nekikool







Hobes

Quand Thiago Motta et Sissoko feront leur retour il aura quand même moins de temps de jeu Verrati. Je l'adore hein mais il profite pas mal des pépins des autres.

Ashura

Euh ouais enfin vu le niveau affiché il sera pas forcément 3e choix avec les deux autres...

Hobes

Pourquoi pas mais j'imagine mal Ancelotti se passer de l'expérience de Motta ni la puissance physique d'un Sissoko qui n'ont pas déçu l'an dernier (j'étais dubitatif concernant Sissoko).

pippoletsu