Les Postiers du Cinéma : Notes et critiques

[glen]

euh.. ça c'est de Rousseau et ça a bientôt 300 ans hein

[Bakappoi]

c'est ce que je voulais dire

[glen]

La désintégration de Philippe Faucon

Anti-spectaculaire au possible, clair, réaliste (pas évident de bien rendre le moment où il passe du statut "d'immigré de 3ème génération qui en chie" à celui d'islamiste radical convaincu ) .. pasque c'est quand même très froid tout ça.

[Tirry]

David Cronenberg ne réalise jamais de storyboard pour ses films, car "tout le monde essaie de faire ce qui a été dessiné. Ce n'est pas mon idée du cinéma. J'ai besoin d'être surpris, j'ai besoin de me surprendre moi-même, et que les autres me surprennent. (...) C'est bien plus amusant".

Je lui propose d'être uniquement spectacteur ça sera encore plus simple.

Croenenberg est un gros fainéant. Cosmopolis est long (pour 1h40 c'est un comble), bavard. La mise en scène absente (y avait pourtant de quoi faire). Durant tout le film je me suis dit que ça aurait été parfait chez David Fincher.

[pippoletsu]

Parce que fincher est chiant ou parce qu'il aurait mieux fait ?

[glen]

nan mais v'là le bouquin aussi hein.

[Tirry]

@Pippo:
Il aurait mieux fait.
Au lieu d'adapter sa mise en scène au personnage froid d'Eric Parker, David Fincher aurait (je pense) su adapter sa mise en scène au chaos ambiant. Créant ainsi un vrai décalage. La froideur pathologiqe du personnage aurait été 100 fois plus intéréssante au milieu d'un "vrai" univers bouillonnant. Là c'est gentil... la pire situation c'est quand même

Spoiler

un tarte dans la gueule

[Fermer]

. La mise en scène aurait pu toute fois faire "ressortir" ce geste.... Ceci dit le philosophe milliardaire BHL... a certainement vécu cette scène comme un acte horrible et humiliant. 

@Glen: Pas lu le bouquin de Don DeLillo

[pippoletsu]

Le bouquin est méga froid et austère. Tu l'avais fini Glen, dans mmon souvenir tu disais t'être arrêté avant la fin...

[Tirry]

Oui mais imaginons que mon concept ne l interesse pas. La froideur et l'austérité ça exige aussi une mise en scène. Là... y a rien.

[glen]

nan je m'étais arrêté à la moitié, j'ai pas pu saquer le style...

[Jb]

La cabane dans les bois :
Le seul mot qui me vient à l'esprit c'est "intéressant" le concept est pas trop mal meme si on sait clairement que ca va pas etre le film de l'année au bout de 10 minutes de film.
Je pense que le début est bien inspiré de Cabin Fever, la suite par contre... :lol: le concept est sympa, les effets speciaux sont assez mauvais, les acteurs j'aime pas trop (Hemsworth je le trouve nul, le mec qui fait genre bad boy au début puis intello par la suite juste parce qu'il a des lunettes de nerd :yao: la pute joue bien son role, la vierge aussi), certains méchants sont pas mal trouvés, mais la chute est un peu nulle à chier
A regarder quand meme

[Baron.de.Münchhausen]

Dépression et des potes : Assez nul.

On ne retrouve rien de "L'amour c'est mieux à deux" le précédent film de l'auteur/réalisateur. La mayonnaise ne prend pas, la bande de pote n'est pas du tout crédible.

Fred Testot, Jonathan Lambert n'ont pas encore la carrure pour un 1er rôle. Arié Elmaleh, le gad Elmaleh des productions a petit budget est sans saveur, et Ary Abittan n'est simplement pas drôle, il ne l'a jamais été et ne le sera jamais, et surtout pas avec des scénarios et dialogues si mièvres et fades.

[glen]

Possession(s) D'Eric Guirado

Efficace, et super casting.. Jeremie Renier (jamais loin de la caricature, mais il s'en sort toujours ), Julie Depardieu étonnante (sobre, triste, parfaite dans son rôle).. Bon par contre Guirado et ses flous et effets de PDC là 

donc et je vous conseille d'aller revoir les interviews de David Hotyat après, c'est plutôt croustillant.



The secret (the tall man) de Pascal Laugier

Premier film US pour Laugier qui prend pas trop de risques.. il refait le coup de Martyrs et ressort un bon gros twist au milieu du film.. tout le reste pue (l'ambiance Silent Hill :dlrouch: les incohérences :dlrouch: le casting :dlrouch: :Jessica Biel :dlrouch: ).

[glen]

38 témoins, de Lucas Belvaux

Grand film moral, qui démarre doucement, laisse monter la tension, jusqu'à la scène finale (la reconstitution), véritable climax, en forme de psychanalyse collective qui fait froid dans le dos  :sweat:
Hommage à Hitchcock bien sûr, et en prime une ville et un port superbement filmés..

[glen]

Pleasure of being robbed, de John Safdie

:baille: pasque la meuf est mignonne.