Topic Actualités : c'est la guerre, terrible constatation

Démarré par NERDFOU, Mai 11, 2012, 01:17:37 AM

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luch78

Pendant ce temps là, à paris

CitationChaude alerte au bois de Boulogne (Paris XVIe). Durant la nuit de lundi à mardi, une vingtaine d'hommes - dont certains armés de pistolet à gaz, de barre de fer, de club de golf et même d'une arbalète - se sont retrouvés dans l'allée de Longchamp. Alertés par « des témoins », les policiers des brigades anticriminalité des Hauts-de-Seine et de Paris sont arrivés avant que la bagarre ne dégénère.
Sept personnes ont été interpellées. Deux prostituées qui se trouvaient à proximité ont porté plainte pour avoir reçu des menaces de mort.

Selon les premiers éléments de l'enquête, il s'agissait d'un affrontement entre proxénètes sur fond de « conflit de territoire ». Les interpellés ont été transférés dans la nuit dans les locaux de la brigade de répression du proxénétisme, où ils ont été interrogés.

http://www.leparisien.fr/paris-75/bagarre-generale-entre-proxenetes-au-bois-de-boulogne-20-02-2014-3609117.php

Hobes

Je m'étonne que tu n'ais pas posté ça luch :o

CitationIl chassait les fantômes avec son pénis

Les faits se sont déroulés à Canton, dans la province du Guangdong, dans le sud du pays, rapporte le Global Times. Le 1er août, les policiers sont venus arrêter Huang Jianjun, à la suite d'une plainte déposée par une certaine A Xin à qui une mésaventure peu banale était arrivée.

La jeune femme, employée dans une épicerie, était entrée en relation avec cet homme qui affirmait pouvoir l'aider à séduire son patron dont elle est secrètement amoureuse, mais qui - à son grand désespoir - demeurait insensible à son charme.

Pour expliquer ses échecs répétés, Huang Jianjun s'est livré à un examen détaillé de sa "patiente" à qui il avait donné rendez-vous dans une chambre d'hôtel. Son verdict n'a pas tardé à tomber : le vagin de la jeune femme est hanté par des fantômes qui font fuir son patron.

Heureusement, l'exorciste disposait de l'arme qui permettrait de chasser ces hôtes indésirables : son pénis. Pour cela, il lui fallait l'introduire dans le sexe de la malheureuse pour déloger les fantômes responsables de son malheur.

La jeune femme a fini par se laisser convaincre, d'autant plus que Huang Jianjun lui a assuré qu'il devait sacrifier sa virginité pour lui venir en aide. Ce n'est qu'après l'exorcisme qu'A Xin a réalisé qu'ellle avait probablement été dupée.

Devant les policiers qui l'interrogeaient, le "ghosbuster" a nié toute relation sexuelle arguant de l'incapacité d'avoir la moindre érection du fait de son diabète.

http://www.directmatin.fr/insolite/2013-08-27/il-chassait-les-fantomes-avec-son-penis-537215

minikenshin


Hobes


luch78





Akṣobhya

Du reste j'ai jamais vraiment compris ce projet d'Aéroport, surtout quand tu vois la galère des routes (c'est le chemin pour Le Croisic d'où je viens).
Je veux dire: un aéroport là alors qu'il en existe déjà un, de surcroît dans un endroit hyper mal desservie: la route c'est de la nationale et tu traverse des villages (qui demandent depuis des années une déviation) et le train n'en parlons même pas.

Gmooron

Je sais pas si c'est les médocs, la bouffe de prison ou les tentatives d' empoisonnement mais elle a bien grossi Timochenko. :sweaf:

Kaji

CitationGlenn Greenwald veut un journalisme de combat

Dans un entretien, le journaliste qui a collaboré avec Edward Snowden pour révéler les pratiques de la NSA évoque son nouveau projet : un magazine numérique baptisé The Intercept, fer de lance d'un nouveau groupe de presse en ligne.

Un vendredi, après 15 heures, j'arrive au Do Beto, un restaurant de style traditionnel à Ipanema, un quartier de Rio de Janeiro. Malgré l'heure tardive, toutes les tables sont occupées par des clients qui profitent d'un long déjeuner languissant. Glenn Greenwald est assis dans un coin et scrute son écran d'ordinateur d'un air énervé. Il porte un tee-shirt, un grand short de bain à rayures et des tongs, ce qui me rassure car j'ai opté moi aussi pour un short. Rio de Janeiro vit l'un de ses étés les plus chauds depuis des décennies.

Depuis juin 2013, date à laquelle il a rencontré Edward Snowden pour la première fois, Glenn Greenwald a travaillé seize heures par jour pour passer au peigne fin les milliers de documents qu'il a obtenus de l'ancien employé de la NSA, écrire des dizaines d'articles pour The Guardian et d'autres journaux, rembarrer ses détracteurs sur Twitter et lancer un nouvel organe de presse avec le soutien financier d'un milliardaire.

Dans l'intervalle, il a accédé à la notoriété : il est peut-être le journaliste le plus célèbre de sa génération. Sa réputation aux Etats-Unis est quelque peu mitigée, notamment à cause de sa conception très incisive du débat politique, mais, dans certains pays d'Europe et d'Amérique latine, il est considéré comme la nouvelle incarnation de Bob Woodward et Carl Bernstein [les deux journalistes du Washington Post à l'origine du scandale du Watergate, qui a conduit à la démission du président Nixon en 1974].

Glenn Greenwald, 46 ans, s'est installé à Rio de Janeiro il y a presque dix ans, après avoir rencontré l'homme qui sera bientôt son époux, David Miranda, lors de vacances dans la ville brésilienne.

Autodidacte

J'appréhendais un peu ce déjeuner. Lorsqu'il débat sur Internet, Glenn Greenwald se montre cassant, voire brutal, surtout lorsqu'il répond à des journalistes appartenant à la presse traditionnelle qui, comme moi, ont des idées politiques qu'il jugerait bien trop favorables au système en place. Lorsque plusieurs journaux, dont le Financial Times, ont relayé en 2013 des affirmations du gouvernement américain qui contredisaient en partie l'un de ses articles, il a riposté en diffusant sur Twitter le hashtag #ServileDCJournalists [journalistes serviles de Washington, DC].

En personne, toutefois, Glenn Greenwald est quelqu'un de charmant : il lui arrive de rire aux éclats et ses réponses sont plus réfléchies que ne le laisserait croire sa réputation. "Parfois, raconte-t-il, les gens ne savent pas à quoi s'attendre. Ils pensent qu'ils vont rencontrer un vrai connard, qui va leur hurler dessus."

Ses fanfaronnades sont en partie une stratégie délibérée. Glenn Greenwald est l'équivalent journalistique d'un autodidacte. D'abord champion du club de débat de son lycée du sud de la Floride, il est devenu avocat d'affaires avant de créer son propre cabinet pour s'occuper de dossiers liés au droit constitutionnel et aux libertés individuelles – il a défendu plusieurs néonazis dans le cadre d'affaires sur la liberté d'expression. Lorsqu'il s'est lassé de faire du droit, il a été l'un des premiers à utiliser Internet pour intéresser un large public à des analyses politiques fouillées.

"Je n'ai pas abordé la sphère politique par un chemin traditionnel. Je n'ai pas obtenu de chronique dans The New York Times (NYT) : j'ai créé un blog sur Blogspot, explique-t-il. Pour percer, être entendu et forcer les personnalités médiatiques à réagir, je devais me montrer agressif. Maintenant, je bénéficie d'une plus grande visibilité qu'il y a quelques années, donc j'aurais sûrement dû adapter un peu mieux ma tactique. Je n'ai plus besoin d'être aussi hargneux et agressif. Je continue pourtant de me considérer comme un journaliste en marge, c'est pourquoi je dois faire du bruit et parfois me montrer sévère. C'est aussi lié à ma personnalité : j'aime la confrontation d'idées."

Un projet à 250 millions de dollars

Glenn Greenwald a beau continuer à défendre le "journalisme marginal", il est maintenant la figure de proue de l'un des organes de presse les plus prodigues jamais créés : First Look Media, un projet évalué à 250 millions de dollars et financé par le fondateur d'eBay, Pierre Omidyar, qui a déjà investi 50 millions de dollars dans l'entreprise. En janvier, cet homme d'affaires – dont la fortune a été estimée à 8,5 milliards de dollars par le magazine Forbes – a publié une vidéo où il décrit la société en des termes assez vagues, ce qui montre que le projet n'est pas complètement arrêté.

Lors de notre rencontre, Glenn Greenwald m'a donné quelques détails supplémentaires : "Cette entreprise apportera son soutien à une série de publications numériques partiellement autonomes qui seront créées et façonnées par un journaliste ou une équipe."

Glenn Greenwald travaille avec Laura Poitras, la documentariste qui l'a présenté à Edward Snowden, sur le premier de ces magazines, baptisé The Intercept. Il a été lancé en février avec un premier article montrant comment la surveillance de la NSA sert à justifier des frappes de drones contre des terroristes présumés.

Le magazine reflétera l'intérêt de Glenn Greenwald pour les libertés individuelles et le respect de la vie privée, et publiera des articles sur la NSA : le journaliste affirme n'avoir pas encore examiné la moitié des dizaines de milliers de documents qu'Edward Snowden lui a remis. "Ce sera comme un site d'information sur lequel nous publierons de nouveaux articles quotidiennement. J'y serai présent tous les jours pour une chronique ainsi que des enquêtes. Et nous inviterons des auteurs à publier des articles d'opinion. Ce sera un organe de presse à part entière."

Les autres magazines de First Look Media seront distincts, "mais ils auront la même structure éditoriale, nous aurons donc les mêmes avocats, les mêmes secrétaires de rédaction et le même personnel technique". Il précise que ce format pourrait ressembler à celui de Gawker, dont les divers sites indépendants partagent des fonctions administratives.

Nettement à gauche

Etant donné l'investissement faramineux de Pierre Omidyar, il est surprenant d'apprendre qu'il connaissait très peu Glenn Greenwald. Ce dernier explique qu'ils avaient été en contact sur Twitter, mais qu'ils n'avaient jamais discuté jusqu'à ce que le milliardaire lui fasse part de son idée.

La nouvelle organisation sera nettement orientée à gauche. Outre Glenn Greenwald et Laura Poitras, Pierre Omidyar a aussi embauché Jeremy Scahill, qui est connu pour sa critique féroce des frappes de drones menées par le gouvernement Obama. Il travaille pour la presse papier et il a réalisé un documentaire à partir de son ouvrage Dirty Wars (2013, non traduit en français) qui a été nommé aux Oscars.

A part ça, les intentions de Pierre Omidyar restent floues. "Il ne veut pas reproduire ce que font les autres. Il ne veut pas copier le NYT ou The Washington Post, précise Glenn Greenwald à propos de son nouveau patron. Si c'était son but, il aurait pu les racheter. C'est pourquoi je suis convaincu qu'il veut lancer un projet fondamentalement différent. Cette vision requiert cet engagement sérieux vis-à-vis d'un journalisme véritablement indépendant et de combat, ajoute Glenn Greenwald. Ce qui est intéressant, c'est que Pierre va finir par financer des gens qu'il ne peut pas contrôler, de façon tout à fait intentionnelle."

Glenn Greenwald a écrit un livre sur Edward Snowden dont la publication est prévue pour avril 2014 : il tentera d'y expliquer quelle est à ses yeux la signification du scandale de la NSA. L'ampleur de la collecte de données de l'agence est stupéfiante, tout comme les méthodes éhontées auxquelles l'organisation aurait recours pour s'immiscer dans les affaires des entreprises technologiques. Je suggère toutefois que l'un des problèmes de ces divulgations vient du fait que des articles qui soulèvent des questions fondamentales sur les abus en matière de vie privée sont mélangés avec d'autres papiers qui semblent se contenter de révélations sur l'art de l'espionnage.

La réponse de Glenn Greenwald est aussi pugnace que surprenante. "La grande majorité des articles qui, selon les gens, allaient trop loin, ont été publiés dans le NYT ou le Post, et non par moi ou dans le Guardian", affirme-t-il en faisant référence à des enquêtes qui ont analysé la façon dont la NSA surveille des combattants talibans au Pakistan ou les techniques de l'organisation pour espionner des communications en Iran. "Il y a là une certaine ironie étant donné que c'est nous qui sommes présentés comme les méchants."

La NSA au service de la puissance économique américaine ?

C'est lorsque Glenn Greenwald pousse plus loin sa critique de la NSA qu'il commence à être moins convaincant. Il a soutenu, dans des entretiens et lors d'apparitions télévisées, que les activités de surveillance américaines étaient loin de se limiter à la lutte contre le terrorisme et qu'elles s'inscrivaient dans le cadre d'une stratégie globale du gouvernement pour accroître sa "puissance économique".

Malgré tout, les exemples qu'il cite, comme l'écoute d'une conférence économique latino-américaine, s'apparentent moins à un nouveau mode de surveillance électronique qu'à de l'espionnage au sens traditionnel du terme. Certes, l'un des aspects frappants des révélations d'Edward Snowden est la manière dont la NSA s'est infiltrée dans le secteur américain des nouvelles technologies. Mais Glenn Greenwald semble naïf concernant les pratiques chinoises lorsqu'il suggère que les liens entre le monde des affaires et le gouvernement américain sont similaires à ce qui existe en Chine.

Quelques jours après notre déjeuner, James Clapper, directeur du renseignement national américain, a qualifié certains des journalistes ayant reçu des documents d'Edward Snowden de "complices", tandis que de hauts responsables suggéraient que Glenn Greenwald aurait vendu des documents volés. L'intéressé n'est pas retourné aux Etats-Unis depuis qu'il a rencontré l'ancien employé de la NSA, ce qui m'amène à lui demander s'il se considère "exilé".

"Rien n'indique que le gouvernement américain cherche à m'arrêter, alors c'est un peu mélodramatique d'utiliser ce terme dans mon cas, me répond-il. Toutefois, tous les avocats avec qui j'ai discuté ces six derniers mois et tous les conseillers ayant des contacts dans la sphère politique m'ont affirmé que si je rentre je prends réellement des risques, même si les chances d'une arrestation sont inférieures à 50 %. L'appareil d'Etat dédié à la sécurité nationale cherche par tous les moyens à punir quelqu'un depuis le scandale."

Etant donné le goût de Glenn Greenwald pour les rixes politiques et son talent pour l'autopromotion, je lui demande si une partie de lui ne prendrait pas un profond plaisir à déclencher une bataille juridique avec le gouvernement américain sur la définition du journalisme. "Il est facile de dire dans l'absolu que ce serait une bataille fabuleuse, mais la perdre aurait un coût monumental. Aussi, il faut être le mieux préparé possible. Mais je vais retourner aux Etats-Unis, par principe, d'ici à un an. Je refuse de m'exiler pour avoir fait du journalisme."

http://www.courrierinternational.com/article/2014/02/21/glenn-greenwald-veut-un-journalisme-de-combat?page=all


glen

Victoire du peuple ukrainien avec une technique qui avait déjà fait ses preuves par le passé :o